La deuxième édition du Ndogou de la presse s’est tenue ce mercredi 26 mars 2025 à Guédiawaye. Lors de cette rencontre, les discussions des journalistes de la banlieue ont porté sur un sujet crucial : l’insécurité qui sévit dans la banlieue dakaroise.
Cette édition a vu la participation d’Abdourahim Fall, Coordonnateur du Projet « Banlieue sûre » à l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité.
Selon Assane Hann, journaliste au quotidien L’Observateur, le choix de ce thème n’est pas fortuit. L’insécurité est en effet un problème majeur dans la banlieue, et il est devenu de plus en plus pressant de s’interroger sur le rôle des journalistes dans la lutte contre ce fléau. « Il est donc opportun de se poser la question de savoir comment les journalistes peuvent participer activement à la lutte contre l’insécurité », a déclaré Assane Hann, porte-parole des journalistes présents.
Au cours des débats, il a été souligné que les journalistes ont un rôle clé à jouer dans la sensibilisation des populations. « Nous avons vu au cours des débats que les journalistes doivent d’abord informer, conscientiser et alerter les populations sur l’insécurité qui sévit dans la banlieue. Ils doivent également aider à développer certains réflexes face à cette insécurité », a ajouté Assane Hann.
Abdourahim Fall, Coordonnateur du Projet « Banlieue sûre », a salué la tenue de cette rencontre et a apporté des éclaircissements sur son initiative. Selon lui, le Projet « Banlieue sûre » a pour objectif de recruter 5 000 jeunes qui seront déployés dans la banlieue pour renforcer la sécurité. « Nous mettrons en place un dispositif de sécurité physique et électronique à travers des vidéos de surveillance pour mieux surveiller les quartiers », a expliqué Abdourahim Fall. Ce projet sera mis en œuvre en partenariat avec tous les acteurs concernés, notamment les délégués de quartiers, les maires, ainsi que les forces de défense et de sécurité, en particulier la police et la gendarmerie, dans le cadre d’une approche inclusive de la sécurité.
Dans la même dynamique, Abdourahim Fall a ajouté que le recrutement de ces jeunes permettra non seulement de leur offrir un emploi, mais aussi de renforcer la sécurité dans leurs propres quartiers. « Cela renforcera la sécurité et offrira aux investisseurs un environnement propice à l’implantation de leurs entreprises dans la banlieue. Si cette zone est sécurisée, elle favorisera le développement économique », a-t-il conclu.
Cette rencontre a donc été l’occasion pour les journalistes de la banlieue de discuter des solutions possibles à l’insécurité croissante et d’explorer les rôles complémentaires des médias et des initiatives locales pour créer un environnement plus sûr et propice au développement économique